Emilio Faldella

Emilio Faldella
Naissance	5 mars 1897 Maggiora (province de Novara)
Décès	9 septembre 1975 (à 78 ans) Turin
Allégeance	Royaume d'Italie
Arme	Armée de terre
Grade	Lieutenant général
Années de service	1914 – 1946
Commandement	Bataillon d’infanterie alpine « Dronero » Groupe de blindés et d’artillerie 5e régiment d’infanterie de la Légion 3e régiment d’infanterie alpine Commandant militaire de la zone de Milan
Conflits	Première Guerre mondiale Batailles de l'Isonzo Offensive du Trentin Bataille du Piave Bataille de Vittorio Veneto Seconde guerre italo-éthiopienne Guerre d'Espagne Bataille de Madrid Bataille de Malaga Bataille de Guadalajara Bataille de Bilbao Bataille de Santander Seconde Guerre mondiale Bataille des Alpes Débarquement allié en Sicile
Distinctions	Médaille d’argent de la valeur militaire Croix de chevalier de l’Ordre militaire de Savoie Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Ordre colonial de l'Étoile d'Italie
Autres fonctions	Agent de renseignement ; auteur, historien
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Emilio Faldella (Maggiora, 1897 - Turin, 1975) était un militaire, agent secret et historien italien.

Après une formation militaire à Modène, il combattit comme officier sur divers fronts pendant la Première Guerre mondiale, à la tête notamment de bataillons d’infanterie alpine. En 1930, il reçut une affectation dans le renseignement militaire, où il travailla dans la section spéciale pour l’Éthiopie (1935-1936) et également en Espagne, travesti en consul d’Italie à Barcelone.

Pendant la Guerre civile espagnole, il contribua de façon décisive, à la tête des troupes italiennes, à la prise de Malaga par les nationalistes en février 1937, mais tenta en vain de convaincre le général Franco de renoncer à sa tactique des petits pas et d’adopter le concept italien (et allemand) de la guerre de mouvement. Il participa à l’offensive avortée de Guadalajara en mars 1937, puis à la conquête de Bilbao et de Santander (juin–août 1937).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il prit part, à la tête d’un régiment d’infanterie alpine, à la bataille des Alpes en juin 1940. Membre de l’état-major des troupes italiennes en Sicile, il dut quitter l’île en août 1943 à la suite du débarquement allié, et reprit du service dans le renseignement militaire après l’armistice de Cassibile de septembre 1943, cette fois pour le compte du Royaume du Sud, réussissant à ce titre à s’infiltrer à un haut poste au sein de la République sociale italienne. Peu après la fin de la guerre, il sollicita sa mise en disponibilité pour se vouer dorénavant à l’historiographie militaire.